Pari réussi pour la SNCF ! Unanimement saluée par la presse, l’exploitation des trains a été un succès. La bonne tenue des Jeux dans les trains de la SNCF est avant tout le résultat de la préparation minutieuse à tous les niveaux de l’entreprise, quelle que soit la filière, qui a concouru à faire de cet événement mondial un sans-faute dans les transports publics.
Au même titre que de grands groupes industriels du secteur, la SNCF s’est préparée depuis 2017 à la réussite du plus grand événement sportif mondial. Le dossier de la candidature française déposé en 2017 avait mis l’accent sur une mobilité facile des participants aux JO (spectateurs, accrédités, sportifs). Trois avantages avaient été mis en avant : un réseau francilien, fortement maillé par les modes lourds, contribuerait à faciliter les déplacements vers les lieux des différentes épreuves proches les unes des autres (80 % des lieux de compétition sont dans un rayon de 10 km).
La desserte de sites olympiques par de nouvelles infrastructures de transport devait compléter le réseau de 2017. Enfin, la tenue d’épreuves délocalisées dans plusieurs villes de l’Hexagone (à Marseille, Saint-Étienne, Châteauroux, Lille, Bordeaux, Lyon, Nice ou encore Nantes) toutes desservies par le train confortait la place centrale des transports publics dans le dossier et devait permettre aux JO de Paris de diviser l’empreinte carbone des Jeux par deux par rapport aux éditions précédentes avec un objectif de 100 % des sites olympiques accessibles en transport en commun.
On comprend mieux pourquoi la mobilité pendant les JO allait devenir « l’affaire » de la SNCF. Logiquement, le groupe noue en