À l’occasion de l’inauguration de la nouvelle gare de Rosa- Parks le 6 février dernier, des annonces importantes ont été faites pour la ligne E du RER parisien, (largement décrite dans le n° 218 de Rail Passion). En particulier, l’État a annoncé l’apport des 500 millions manquants… à partir des ressources de la Société du Grand Paris, qui au total apportera donc 1,5 milliard d’euros. Le coût des infrastructures est estimé à 3,3 milliards d’euros financés par l’État, la SGP, les trois départements traversés et la région Île-de-France au travers du contrat de plan. Le Stif devrait prendre en charge le coût d’acquisition du futur matériel RER 2N NG, dont les contours et le nombre sont toujours en négociation. La mise en service de la première phase est maintenue pour 2020. L’arrivée du RER à Mantes-la-Jolie est programmée pour 2022. Le 10 février, la SNCF a signé un contrat de 186 millions d’euros avec Siemens pour le développement et la mise en oeuvre de NexTéo, le nouveau système de gestion automatique du tronçon central de cette ligne entre Nanterre et Rosa-Parks. Il autorisera en première étape le passage de 22 trains par heure et par sens (28 à terme) avec une vitesse maximale de 120 km/h. Siemens est l’équipementier des lignes automatiques 1 et 14 du métro parisien. La RATP sera d’ailleurs partenaire car ce système a pour vocation l’équipement d’autres lignes de RER. Le 6 février, le Premier ministre a également indiqué qu’au point de croisement de la ligne E avec la future ligne 15 du métro, une nouvelle gare, dénommée pour le moment Bry-Villiers-Champigny, verrait bien le jour. Les trains du RER E s’y arrêteraient tous. Le département de la Seine-et- Marne, dont les habitants contribuent financièrement au Grand Paris, demande de son côté l’arrêt des trains de la ligne P. Affaire à suivre.
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ValiderPar : M. Carémantrant