Du 3 juillet au 20 août, le tramway de Clermont-Ferrand engagera sa seconde phase de rajeunissement. Après une première rénovation de la plateforme achevée en novembre dernier, c’est désormais au tour de la partie nord de la ligne d’entrer en travaux. Il s’agit pour le premier réseau au monde de tram sur pneus Translohr (mis en service en 2006) de reprendre l’infrastructure entre les stations Maison-de-la- Culture et Lycée-Brugière ainsi que sur le pont de Neyrat.
Les travaux permettront de renouveler la couche d’enrobé avec substitution en station par une structure en béton tandis qu’on procédera par endroits à des remplacements de rails. Le système sur pneus pourra ainsi être prolongé jusqu’à la période d’amortissement (aux alentours de 2035), où il pourrait être reconstruit en tram fer.
Le projet de tramway a permis de transformer Clermont-Ferrand pour la rendre plus jolie, plus pratique et plus accessible à tous. Il s’agit du Translohr, un tram sur pneumatique pour plus d’adhérence, de silence et de légèreté. Ses rames, portant une couleur attirante “fleur de lave”, sont confortables, lumineuses, spacieuses et climatisées. Cet été, huit semaines (sept semaines de travaux plus une semaine de tests et remise en service) seront nécessaires pour effectuer la réfection de deux portions de la ligne de tramway (La Ligne A), à Clermont-Ferrand, du 3 juillet au 27 août. Un bus de substitution sera mis en place sur l’ensemble du trajet habituel. Les travaux concernés contiendront le remplacement de l’enrobé des plateformes par du béton sur les zones fragiles, dans les courbes et les stations principalement, ainsi que le rail de guidage. Après la portion Pardieu-Université refaite en 2016, la phase 2017 prévoit deux zones de chantier: de la Maison de la culture jusqu’à la place Gaillard; et de Champratel aux Vignes, juste avant le carrefour des pistes. Une troisième phase de réfection de la ligne, de Gaillard aux pistes, incluant le viaduc des Carmes, est programmée pour l’an 2018. C’est un fait; pas de tramway cet été à “La métropole des Arvernes”! Laissons-le un peu de temps pour qu’il reprenne son service en pleine forme!
Pus d’adhérence… à quel coût ? Outre le fait de choisir une technique brevetée avec un industriel en situation d’avantage absolu, et donc l’absence de concurrence pour avoir le meilleur produit au plus juste, l’engin est aujourd’hui énergivore puisque la surface de roulement est nettement plus importante qu’un tramway fer. Pneu / fer, c’est un différentiel de 30% sur la consommation d’énergie.
Plus de silence : pas tellement car la motorisation est bruyante et le système de guidage pas très discret.
Résultat : l’agglo commence sérieusement à penser à passer au tramway fer à horizon 2025 car l’avenir du Translohr se perd…
Je lis dans l’article :
« Le système sur pneus pourra ainsi être prolongé jusqu’à la période d’amortissement (aux alentours de 2035), où il pourrait être reconstruit en tram fer. »
Ce système sur pneus, littéralement imposé par un manufacturier que je ne nommerai pas, mais qui a pignon sur rue dans la région, grève lourdement le budget de fonctionnement de ce tramway.
De plus, ce qui n’est pas dit dans l’article, c’est que le viaduc de Saint-Jacques a grandement souffert du passage du tramway.
Passer au rail en 2025 signifiera des travaux supplémentaires, une immobilisation supplémentaire, des coût supplémentaires…
Bref, il eu mieux valu dès le début faire circuler ce tramway sur rails…