Lorsque l’électrification a été poussée du Mans à Rennes en juillet 1965, le dépôt de Rennes congédiait parallèlement la traction vapeur au profit des engins diesels. Les machines électriques bicourant qui touchaient la capitale de l’Armorique appartenaient alors au dépôt de Montrouge, cas des BB 25200 et 25500. Il faudra attendre 1983 pour que 20 locomotives neuves bicourant BB 22200 dont certaines aptes à 200 km/h soient affectées à Rennes, en corrélation avec l’électrification des lignes de l’étoile d’Angers. À partir de 1986, le dépôt s’enrichira des 25201-25235, 25246-25251, venues de Montrouge, peu à peu dépossédées du trafic voyageurs. À compter de 2000 les 25546-25553 petites cabines sont affectées au dépôt rennais, mais en 2004 et les années suivantes il reçoit des machines à grandes cabines remplaçant les précédentes, utiles pour les tournées TER avec des RRR vers Saint-Brieuc, Brest, avec également des rames Corail, Redon, Laval, puis des dessertes Lannion et Saint-Malo après électrification tardive des antennes. Après la réception des 25582, 25584, 25587, parviennent au dépôt les 25594, 25596, 25597, 25599, 25600, 25615, 25625, 25643, 25650, 25655, 25671, 25674, 25681, 25689-25694. La réception des éléments AGC bimodes B 82500 en 2009, 2010, entraîne une réduction du parc des 25500, devenues les seules locomotives électriques du technicentre rennais. L’arrivée continue à partir de 2014 des éléments Regio 2N Z 55500 à six et huit caisses permet d’amortir les dernières unités de la série, les quatre rescapées (25600, 25643, 25655, 25690) étant radiées des inventaires en mars écoulé.
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ValiderPar : B. Collardey