Après l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Autriche et l’Italie, la France va tester le train à hydrogène conçu par Alstom. La région Centre-Val de Loire a décidé d’expérimenter l’utilisation de trains à hydrogène sur des lignes régionales non électrifiées, ce qui est une première en France. Dès septembre 2021, un iLint, conçu sur le site allemand d’Alstom de Salzgitter, va circuler sur la ligne Tours – Loches. Des iLint sont déjà utilisés depuis près de 600 jours en Basse-Saxe par l’opérateur allemand EVB (Eisen-bahnen und Verkehrsbetriebe Elbe-Weser GmbH), pour lequel 14 ont été commandés par l’autorité régionale de Basse-Saxe LNVG. Ces iLint, série 654.1, de type B’ (2) (2) B’ et aptes à 140 km/h, sont équipés de deux moteurs électriques alimentés par le courant fourni par deux piles à hydrogène délivrant chacun une puissance de 272 kW. Chaque élément est équipé d’un réservoir pouvant contenir 67 kg d’hydrogène sous une pression de 350 bars leur conférant une autonomie de 600 km. La région Centre-Val de Loire s’est également associée avec Alstom pour le développement d’automotrices hybrides diesels-batteries. La moitié des moteurs seront alimentés par des batteries lithiumion. Les premiers exemplaires devraient être utilisés en service commercial dès 2022 après une phase de tests en 2021.
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ValiderPar : Luc Levert