Depuis une dizaine d’années, la SNCF stocke ses locomotives réformées ou en réparation différée sur un pinceau de 12 voies du faisceau de débranchement du triage de Sotteville, suite à sa libération par le trafic fret. Il s’agit d’engins électriques et thermiques y compris des locotracteurs rapatriés depuis tous les EMT du réseau par convois spécialisés. Leur mise en garage nécessite des visites régulières pour certains d’entre eux pouvant être transformés ou vendus à des pays étrangers. Au plus fort des garages, qui donnent une assez mauvaise image de l’entreprise, aux yeux du public, quelque 400 pièces y ont été entreposées. Depuis quelques années, le TC de Sotteville-Quatre-Mares, tout proche, assure la déconstruction annuelle de 100 à 130 engins moteurs, mais la SNCF, voulant faire cesser ce spectacle de désolation, a signé un contrat pour la casse de 1 070 unités sur sept ans avec la société Ecore Services, implantée à Baroncourt (Meuse), qui assure déjà le démantèlement de voitures voyageurs et de matériels inox.
Par : B. Collardey
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En tant que poète toujours inconnu, je suis fier d’avoir écrit et publié ce court poème-ci dans l’un de mes livres il y a quelques années: « Les cimetières ferroviaires sont toujours/Plus isolés, lugubres et désespérés/Que ceux des cheminots. » En ce qui concerne Sotteville, j’espère que le groupe SNCF envisagera de protéger au moins un exemple de sa flotte d’antan logée là-bas [en attendant leur mort définitive], pour une exposition possible à Mulhouse ou ailleurs. Chers camarades de matériel roulant de Sotteville! N’oubliez jamais que vous trouverez la vie éternelle en voyageant dans la plupart des publications et vidéos des éditions ferroviaires (y compris celles de « LA VIE DU RAIL » bien entendu) à l’avenir! Je pense que vous pouvez compter sur ce commentaire sincère qui vient du fond de mon esprit ferroviphile! Adieu à vous tous!
Tout comme leurs cheminots altruistes et assidus, tout comme leurs voyageurs et leurs passionnés fidèles, les trains doivent aussi mourir un jour ou une nuit. C’est peut-être pourquoi, en tant qu’un poète-écrivain toujours inconnu, j’ai rédigé et publié ce court poème-ci dans l’un de mes livres il y a quelques années: “Les cimetières ferroviaires sont toujours/Plus isolés, lugubres et désespérés/Que ceux des cheminots.” En ce qui concerne Sotteville, je souhaite que le groupe SNCF envisagera de protéger au moins un exemple de sa flotte d’antan logée là-bas [en attendant leur disparition définitive], pour une exposition possible à Mulhouse ou ailleurs. Chers camarades de matériel roulant de Sotteville! N’oubliez jamais que vous trouverez la vie éternelle en voyageant dans la plupart des publications et vidéos des éditions ferroviaires (y compris celles de “La Vie du Rail” bien entendu) à l’avenir! Je pense que vous pouvez compter sur ce commentaire sincère qui vient du fond de mon esprit ferroviphile! Adieu à vous tous!