La ligne fret Mont-de-Marsan – Tarbes (98,6 km) à cheval sur deux régions (Nouvelle-Aquitaine et Occitanie) n’est plus exploitée depuis des années. La Nouvelle-Aquitaine mène une action volontariste pour la sauver et est prête à participer à 53 % (2,65 millions d’euros) du montant de sa rénovation (5 millions) sur 40,7 km entre Mont-de-Marsan (Km 147) et Barcelone-du-Gers (limite des régions SNCF au Km 187,7). Sur cette section se situent quatre ITE (Maïsadour à Cazères-sur-l’Adour, Agralia à Aire-sur-l’Adour, Euralis et Vivadour à Barcelone-du-Gers). Le trafic potentiel est estimé à 20 000 t vers le nord de l’Europe et 100 000 à 125 000 t vers l’export via le port de Bayonne. La ligne comporte 29 PN dont 25 en SAL et était limitée à 40 km/h sauf pour les Euro 4000 à 30 km/h entre Grenade-sur-l’Adour et l’ITE Vivadour.
Pour la réhabilitation, une convention doit être signée prochainement entre la région, l’État et SNCF Réseau. Les travaux pourraient commencer au cours du 1er semestre 2020 pour une ouverture envisagée à l’été 2020. Quant à la partie occitane (57,9 km), bien qu’elle soit inscrite dans un projet de rénovation, pas de calendrier pour les travaux. Cette section sud, qui était limitée à 20 km/h, comporte 40 PN dont neuf non gardés et cinq ITE. Pour les lignes capillaires fret de son territoire, la Nouvelle-Aquitaine a engagé 14,6 millions d’euros sur ce mandat.