Ce matériel, apprécié en son temps pour son confort, son esthétique et sa fiabilité, aura conservé ses prérogatives jusqu’à l’an dernier. Mais l’arrivée du Francilien sur la banlieue Saint-Lazare commence à le faire vaciller. Les radiations, encore peu nombreuses cette année, vont s’accélérer par la suite pour ramener la série à un effectif symbolique en 2020.
L’année 2017 va marquer un tournant dans la carrière des automotrices Z 6400. La montée en puissance des rames du Francilien dans la banlieue de Paris- Saint-Lazare va entraîner vers la sortie cette mythique série d’automotrices.
Ces 75 rames seront commandées en deux vagues : 65 rames en mars 1973 puis 10 rames en juillet 1977. La première Z 6400 est livrée en mars 1976 et la dernière en mai 1979. Comme les Z 5300, chaque élément comporte quatre caisses, mais, pour gravir les rampes de 27 ‰ de la nouvelle ligne de l’aéroport de Roissy à laquelle elles sont destinées, la SNCF opte pour deux motrices encadrant deux remorques. Avec leurs huit moteurs, chaque rame a donc une puissance de 2 360 kW. Monocourant (25 kV, 50 Hz), chaque élément, long de 92,43 m, peut rouler à 120 km/h. Dernière automotrice construite en acier inoxydable par le consortium Carel-Fouché-Languepin-Alsthom, elle se démarque de ses prédécesseurs par une livrée plus seyante grâce au bleu au niveau des baies et à la bande jaune entre les phares.
Chaque caisse comporte trois portes d’accès de 1,30 m. Pour la première fois, ces portes sont bloquées en position de fermeture pendant la marche et, de ce fait, il n’y a pas de poignées-montoirs. L’équipement permet la conduite à agent seul (encore une première), y compris avec des écrans embarqués… qui ne seront cependant jamais opérationnels : la Z 6400 fonctionne donc avec l’EAS dit « tout au sol » (caméras et écrans). Le plancher des caisses est à 1,19 m au-dessus du niveau du rail. Il y aura donc deux sousséries selon les hauteurs de quai des gares à desservir : 32 éléments (Z 6401/02 à 6433/34, 6437/38, 6439/40, 6525/26 à 6549/50) ont un marchepied intermédiaire pour desservir les quais de 550 ou 920 mm ; les 43 autres éléments (Z 6435/36, 6441/42 à 6523/24) n’ont pas d’emmarchement et ne peuvent desservir que les quais de 1 200 ou 920 mm (cas des lignes de Versailles- Rive-Droite et Saint-Nomla- Bretèche).
Pour la première fois également, l’aménagement fait appel à des sièges individuels recouverts cependant du célèbre Texoïd marron. Chaque rame offre 364 places assises dont 72 en 1re classe (dans la motrice impaire) ainsi que 88 strapontins. Il y a quatre places de front en 1re (2 + 2) et cinq en 2de (2 + 3). Derrière chaque cabine se trouve un compartiment à bagages. Grâce à l’attelage automatique Scharfenberg qui les équipe, les Z 6400 peuvent circuler en UM 2.
Les automotrices électriques Z 6400 ont été les dernières rames à caisse inox commandées par la SNCF. Elles sont mises en service à partir de mars 1976, et affectées aux service voyageurs de la banlieue Paris-Saint-Lazare. Commandées à 75 exemplaires, ces rames ont profondément modernisé le paysage ferroviaire du réseau Saint-Lazare en devenant parmi ses trains emblématiques. Elles sont constituées de quatre voitures: deux motrices avec cabine de conduite encadrant deux remorques. Durant les heures de pointe, les rames sont constituées de deux éléments soit huit caisses. Les Z6400 constituent la première génération de matériel équipée pour un agent seul. Depuis fin 2016, après l’arrivée de matériels Francilien supplémentaires, la réforme des Z 6400 a commencé en radiant les rames ayant parcouru le plus grand nombre de kilomètres ou celles présentant des problèmes de maintenance importants. Les 65 rames encore actives en 2017 circulent uniquement sur la ligne L du Transilien. Elles assurent tous les trains de Paris-Saint-Lazare à Versailles-Rive-Droite ou Saint-Nom-la-Bretèche et tous les trains de la GCO (Saint-Germain-en-Laye-Grande-Ceinture – Noisy-le-Roi ). Elles assurent aussi tout ou partie des missions Paris-Saint-Lazare – Maisons-Laffitte et Cergy-le-Haut. Encore une autre série de rames belles, robustes et courageuses de la SNCF refusant de disparaître définivement. On les salue tous avec remerciement et dédicace!
Je souhaiterais en préserver une et si possible de la GCO. Je coterais sur le soutiens d’un maximum de personnes. Merci d’avance.
Dignes, discrètes et dynamiques, les Z 6400 avec une carrière de 40 ans derrière elles sont l’un des porteurs de drapeau du réseau Transilien. Utilisant le terminus parisien Saint-Lazare comme la gare d’attache pendant une grande partie de leur existence, ces rames livrées entre 1976 et 1979 ont toujours été considérées comme une réussite technique par la plupart des experts ferroviaires. Avec l’arrivée du Francilien, ces jours-ci, ce n’est pas la brise douce et fraîche de la jeunesse et de la gloire qui caresse nos chères Z 6400, qui ont fait leur temps, mais l’orage dure et froid du vieillissement et de l’oubli.
Les 6400, véritables momonuments de fierté du réseau Transilien, ont quelque chose d’extrêmement énigmatique à cacher. Qu’est-ce qu’ils se cachent? Même la plupart de leurs conducteurs ne le savent pas certainement. Un historien du chemin de fer expérimenté devrait faire un livre sur eux.
Les 6400, véritables monuments de fierté du réseau Transilien, ont quelque chose d’extrêmement énigmatique à cacher. Qu’est-ce qu’ils se cachent? Même la plupart de leurs conducteurs ne le savent pas certainement. Un historien du chemin de fer expérimenté devrait faire un livre sur eux.
La fin de leur carrière impeccable et le début de leur radiation inévitable s’approche avec leur vitesse habituelle. Les Z 6400 sont des automotrices électriques de banlieue utilisées en région parisienne, sur le Transilien L au départ de la gare Saint-Lazare (pour la desserte de la banlieue ouest). Construites de 1976 à 1979, ces rames relativement fiables ont été repeintes du bleu d’origine aux couleurs Ile de France (bleu, blanc et rouge) et dernièrement aux couleurs Transilien (bleu marine). Sincères salutations à eux!
Assemblés par Carel-Fouché-Languepin / Alsthom à Aubevoye ( Eure) pour les motrices, et au Mans (Sarthe) pour les remorques, les Z 6400 de 4 caisses (M+2R+M), véritables monuments de fierté du réseau Transilien, ont quelque chose d’extrêmement énigmatique à cacher. Qu’est-ce qu’ils se cachent? Même la plupart de leurs conducteurs ne le savent pas certainement. Un historien du chemin de fer expérimenté devrait faire un livre detaillé sur eux.