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© B. Collardey

BB 67400 de Bordeaux à Saint-André-de-Cubzac sur un IC montant à Nantes (28 juillet 2017).

Fin de 40 ans de présence à Bordeaux des BB 67400

30 juillet 2018
- -
Par : B. Collardey

Le dépôt de Bordeaux a depuis l’époque du Midi été dominé par les locomotives électriques, apparues au début des années 20. Après l’abandon des vapeurs à la fin de la décennie 1960, le relais a d’abord été pris sur les lignes non électrifiées (Périgueux, Bergerac et Montauban) par des diesels affectées à Limoges et par un lot de 67300 neuves en 1971-1973. Dans la perspective de l’électrification de Bordeaux – Montauban, le réseau Sud-Ouest décide d’affecter à Bordeaux des machines chauffantes BB 67400 aptes à 140 km/h. Dès 1978, il reçoit ainsi un premier lot. En échange, les 67300 émigrent à Chambéry et à Nantes. La série assure ainsi du trafic toutes catégories sur Toulouse, Limoges, Brive, Saintes, d’Angoulême à Royan, de Poitiers à La Rochelle. Avec l’électrification de cette dernière artère en 1993, elle reprend la traction des trains transversaux Bordeaux – Nantes aux CC 72000.
Dans le cadre des regroupements de séries, le dépôt de Limoges se sépare de ses 67400, reversées à Bordeaux début 2000, lequel voit son effectif être porté à 45 unités en 2002. Les engins fréquentent en régime voyageurs en sus les transversales Bordeaux – Lyon par Montluçon et Bordeaux – Lyon via Ussel, Clermont-Ferrand, ainsi que les artères Brive – Rodez, Brive – Toulouse via Capdenac. Limoges – Périgueux – Agen. Quelques ma­­chines aptes à la réversibilité font des TER avec des RRR, RIO, sur l’étoile toulousaine. En marchandises, elles remontent des Landes des trains complets de céréales de Mont-de-Marsan à Hourcade-Triage et assurent la desserte de l’antenne du Bec-d’Ambès. En dernier ressort les 67400 bordelaises avaient à leur actif la traction d’un AR IC Bordeaux – Quimper. Mais, peu à peu, la suppression des relations directes de jour et de nuit et la prolifération des éléments automoteurs (AGC, Régiolis) diminuent le volume des rames tractées, la dernière saignée ayant concerné celles des liaisons Nantes – Bordeaux, confiées en 2017 aux B 85000. Devenues inutiles à la supervision SAQ (Aquitaine), les 11 machines restantes d’Intercités (67424, 67437, 67441, 67442, 67445, 67455, 67477, 67481, 67576, 67589, 67621) ont été transférées en avril à SVI (IC) et conservées provisoirement comme réserve.



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