Cette ligne de 101 km gérée par la région SNCF de Dijon avec le n° 850 au catalogue RFF, se déroulant dans les départements du Jura et du Doubs a été électrifiée en 25 kV et modernisée en avril 1958 pour améliorer les relations entre Paris et la Suisse romande. L’itinéraire international d’accès à l’Italie par le Simplon et à l’Europe centrale, avec un profil en rampe de 20 mm/m, avait été à cette occasion mis à voie unique banalisée avec maintien de deux tronçons à double voie, l’un d’Arc-et-Senans à Mouchard commun avec la transversale Strasbourg – Lyon, l’autre de Pont-d’Héry à Andelot pour faciliter l’exploitation. À cette occasion le BAL avait été installé et des gares de croisements installées à Chatelay-Chissey, Grand-Contour, Mesnay-Arbois, Pont-d’Héry, Andelot, Boujailles, La Joux, Vaux-et-Chantegrue, Les Longevilles-Rochejean, dont les PRS ont été télécommandés depuis le PC de Dijon. Si le trafic voyageurs à longue distance avec trois fréquences de TGV Lyria Paris – Lausanne et ceux du fret ont perdu en volume ces dernières décennies, elle est parcourue par des dessertes TER de Dôle et Besançon vers Pontarlier, Morez, Saint-Claude. Elle demeure à tout moment une voie de détournement pour les échanges France – Italie en cas de blocage suite aux intempéries du transit via la haute Maurienne et Modane, comme cela a été le cas l’été dernier.
Après plus de 60 ans de fonctionnement, le BAL et les PRS vont faire l’objet d’une rénovation pour un coût de 11,3 millions d’euros en 2020.
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ValiderPar : B. Collardey