Les épisodes météorologiques se suivent avec deux caractéristiques : leur fréquence et leur violence. Les reportages sur les dégâts nous laissent sans voix. Le domaine ferroviaire n’échappe pas à ces événements. Les tempêtes Kirk et Leslie de ce mois d’octobre ont frappé en plusieurs endroits.
La tempête « Kirk » passe sur la France le 9 octobre avec 35 départements en vigilance orange pour pluie, inondations et vents violents. Les conséquences sont accentuées par des sols déjà saturés d’eau, des nappes phréa- tiques pleines et la stagnation de certains orages. Selon les experts de Météo France, les pluies extrêmes sont dues aux consé- quences des émissions de gaz à effet de serre. Pour un degré de réchauffement des mers et océans, il y a 7 % d’humidité en plus dans l’atmosphère.
Il y a jusqu’à 200 mm de pluie dans les Alpes-Maritimes avec « Kirk » en 48 heures et même jusqu’à 600 mm avec « Leslie » dans le Centre est. Dès le 8 octobre vers 18 h 30, un énorme trou est découvert dans le talus de la ligne reliant Givors à Saint-Étienne sur la commune de L’Horme suite à un affaissement de terrain. Les trains sont arrêtés. La reprise se fera sur une voie vers midi le lendemain. « Kirk » laisse des séquelles en plusieurs endroits avec principalement des arbres sur les voies ou les caténaires : entre Grenoble et Saint-André-le-Gaz, Brive et Ussel, Nexon et Saint-Yrieix, Pau et Olo- ron, Lozanne et Paray-le-Monial, à Roanne, entre Tassin et Sain-Bel.
Pour pallier le risque de trains arrê- tés en pleine voie avec des voya- geurs, des opérations préventives « Stop circulation » sont mises en œuvre sur: Saintes – Royan, Bayonne – Hendaye, Dax – Tarbes, Bayonne – Saint-Jean-Pied-de- Port, Nantes – Pornic/Saint-Gilles-