Durant le week-end du 11 novembre, SNCF Réseau a finalisé avec succès des travaux hors normes en procédant à une fermeture totale et dans les deux sens de la ligne à grande vitesse Paris – Lyon, la plus fréquentée d’Europe. Cette opération majeure du projet LGV+, une première mondiale pour un gestionnaire d’infrastructure, permettra d’augmenter le trafic TGV entre Paris et Lyon à partir de 2030. Un nouveau chapitre de la grande vitesse s’ouvre sur l’axe Sud-Est.
Qu’a fait SNCF Réseau entre le 8 et le 13 novembre ? Les voyageurs TGV de l’axe Sud-Est et les opérateurs du groupe SNCF s’en souviendront longtemps. Le week-end du 11 novembre a été l’occasion pour le groupe de faire avancer le projet LGV+ de manière décisive. Du 8 novembre 23 h 00 au 13 novembre 4 h 00, depuis Marne-la-Vallée et Paris-Garede- Lyon jusqu’au nord de la LGV Méditerranée, aucun TGV n’a circulé sur la ligne à grande vitesse.
Cette fermeture pour travaux de 101 heures en continu, une durée rarissime, a permis au gestionnaire d’infrastructure de lancer une nouvelle exploitation pour les prochaines décennies des LGV Sud-Est, LGV Rhône-Alpes et de la ligne Interconnexion Île-de- France. Pour ce faire, de nouveaux postes de commande de la ligne ont été mis en service alors que d’autres ont cessé définitivement. Le plus emblématique d’entre eux est le poste d’aiguillage et de régulation (PAR) de la ligne à grande vitesse Sud-Est. Ouvert en 1981, le PAR SE a cessé son activité dans la nuit du 8 au 9 novembre. Pour l’occasion, le ministre des Transports, François Durovray, avait fait le déplacement. Centre névralgique de la ligne, il renfermait les commandes des appareils de voie et de