La ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie a adressé une lettre aux préfets des Pyrénées-Atlantiques et de région, qui aurait été cosignée par le secrétaire d’Etat aux Transports Dominique Bussereau, ordonnant l’arrêt des réunions de concertation sur le projet de LGV au sud de Bayonne. Une décision motivée par des préoccupations environnementales mais qui, selon MAM, ne remet pas en cause le projet car, « rénovée et adaptée à la grande vitesse, la ligne actuelle a un potentiel ». La maire-adjointe à Saint-Jean-de-Luz n’exclut pas la construction d’une ligne enterrée réservée au fret. Si le choix satisfait les défenseurs de l’environnement, les élus locaux sont furieux. Alain Rousset, président (PS) de l’Aquitaine, dénonce une « décision insensée » et un « coup de poignard (qui) risque de bloquer le dossier dans son ensemble ». La section appartient en effet au projet SEA (Tours – Bordeaux en 2016, puis Bordeaux – Toulouse et Bordeaux – Espagne en 2018-2020), se trouvant ainsi amputé de sa dimension européenne. Le député européen Alain Lamassoure s’est aussi dit « très surpris », alors que l’autoroute A63 est asphyxiée par le trafic des camions entre l’Espagne et la France.
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ValiderPar : La Vie du Rail