Le tribunal de commerce d’Orléans (Loiret) a entériné mercredi la reprise de l’entreprise Saint Denis de l’Hôtel Ferroviaire (SDHF) par son principal client, le loueur de wagons de marchandises Millet. Sur les 78 emplois de SDHF, 49 sont conservés. Le repreneur conserve l’ensemble de l’activité de maintenance industrielle de wagons de fret.
En mai dernier, le tribunal de commerce d’Orléans avait liquidé la holding AORF (Ateliers orléanais de réalisation ferroviaire)-dont SDHF était une filiale- et la filiale de construction neuve, Ateliers Bretons de réalisation ferroviaire Industries (ABRFI), installée à Châteaubriant (Loire atlantique).
Après une tentative de reprise par le russe Uralvagonzavod lors de l’été 2013, les actionnaires avaient pu repartir, mais un conflit avait opposé le Pdg, Eric Vinassac, et son actionnaire majoritaire, Jean-Luc Remondeau, sur la gestion de la société. Ce conflit avait eu pour conséquence d’éloigner des clients comme la SNCF.