Comme les autres lignes de RER en Île-de-France, la C traverse Paris. Seule la ligne E n’est pas traversante. Pour le moment. Comme les autres lignes, au moment de leur conception, on a raccordé ensemble deux faisceaux de des- serte : nord-ouest et sud-est pour leA,nord et sud pour les B et D et donc sud et ouest pour le C avant d’y ajouter le nord.
Le résultat donne une ligne globale d’environ 187 km avec une douzaine de points de convergence/divergence et huit branches : Dourdan- la-Forêt, Saint-Martin-d’Étampes, Massy-Palaiseau par Juvisy ou par Orly, Saint-Quentin-en-Yvelines, Versailles-Château, Argenteuil et Montigny-Beauchamp. Mi-2006, l’ouverture de la nouvelle liaison Ermont – Saint-Lazare supprime la branche d’Argenteuil, les trains du RER C poussant jusqu’à Pontoise.
Et, dernier événement, l’ouverture de la nouvelle ligne de tram-train T 12 reliant Massy-Palaiseau à Évry-Courcouronnes entraînant la suppression des trains entre Juvisy et Massy-Palaiseau via Longjumeau.
À cette occasion, des aménagements ont été mis en œuvre. Mais sans vraiment simplifier l’exploitation: par exemple, le nombre de codes mission est passé de 27 en 2023 à 35 en 2024!
Notons que la ligne C du RER est surnommée le « plat de nouilles » en raison de sa couleur, le jaune, et de l’enchevêtrement de ses différentes branches.
Rappelons qu’à l’horizon 2035, la desserte en heure de pointe du RER C est amenée à évoluer sur les missions en provenance du nord et du sud. Le schéma directeur 2024 prévoit de rendre les trains circulant sur la branche nord (jusqu’à Pontoise) terminus en gare de l’avenue Henri-Martin et gare des Invalides, tandis que les missions les plus éloignées de la branche sud (Étampes et Dourdan) devraient être origine et terminus en gare de surface à Paris-Austerlitz.