Globalement, l’activité Intercités se porte bien : les trains de jour comme de nuit ont connu une hausse de fréquentation notable ces dernières années. Cependant, l’état du réseau, le renouvellement du matériel et la qualité de service restent au coeur des sujets à traiter par l’État, autorité organisatrice de l’activité.
Les Intercités ont connu un regain d’activité fin 2024- début 2025. En 2024, les trains de jour et de nuit ont transporté 8 % de voyageurs supplémentaires par rapport à 2023, soit + 35 % en cinq ans. Rappelons que cette activité opérée par SNCF Voyageurs comme exploitant est placée sous l’autorité de l’État. En 2024, il y avait 140 destinations disponibles sur sept lignes de jour et six de nuit.
Un nouvel Intercités Nancy – Lyon
Le 15 décembre 2024 une huitième ligne de jour a été mise en service. Elle était fermée depuis 2018 (arrêt liaison TGV), un train Intercités relie désormais tous les jours Nancy à Lyon avec un AR. C’est la première création d’une liaison de jour depuis que l’État a repris ces trains en 2011. Départ de Nancy à 7 h 46 pour Lyon-Perrache à 12 h 16 ; départ de Lyon- Perrache à 15 h 38 pour Nancy à 20 h 15. Avec desserte de Toul, Neufchâteau, Culmont-Chalindrey, Dijon, Chalon-sur-Saône, Mâcon et Lyon-Part-Dieu. Le coût prévisionnel de l’exploitation pour 2025-2028 est d’environ 48 millions d’euros couverts par l’État, la région Grand Est, les départements de Meurthe-et- Moselle et des Vosges ainsi que la métropole du Grand Nancy. Audelà, l’État financera intégralement l’offre. Jusqu’à fin 2027, ce sont des rames Régiolis Grand Est qui assureront ces trains. Ensuite, l’État annonce l’utilisation de voitures Corail. Un choix assez surprenant quand on connaît l’âge de ce matériel. Mais il s’agit peut-être de réutiliser les rames de Clermont-Ferrand ou Polt libérées par l’arrivée des rames Oxygène. Il reste aussi à trouver des locomotives opérationnelles et fiables. Les collectivités imaginent déjà un deuxième AR.