L’affluence des voyageurs en Tarentaise lors des pointes d’hiver est revenue à son niveau d’avant la crise sanitaire. Cette année, les circulations étaient renforcées au départ de Paris avec une majorité de rames Duplex et des trains supplémentaires.
La voie unique savoyarde de Saint-Pierre-d’Albigny à Bourg- Saint-Maurice longue de 80 km, numérotée 899, remontant le cours de l’Isère franchie à six reprises, est unique en France. Elle n’a pas d’égal sur les réseaux montagneux voisins de la DB, des CFF, du BLS, des ÖBB et des FS, non pas sur le plan des caractéristiques et du profil, mais bien pour les flux de voyageurs saisonniers venant résider dans les stations d’altitude du plus grand domaine skiable d’Europe.
Ouverte en trois étapes de 1879 à 1913 par la compagnie PLM, elle a été électrifiée en 1988 sous 1,5 kV jusqu’à Albertville, puis après rebroussement sous 25 kV au-delà. Grandement modernisée pour 1992 à la faveur des Jeux olympiques d’hiver, elle a été équipée du BAPR avec commande centralisée depuis le PC régional de Chambéry des gares de croisement (Grésysur- Isère, Frontenex, La Bâthie, Cevins, Notre-Dame-de-Briançon, Aigueblanche, Pomblière-Saint- Marcel, Centron, Aime-La Plagne et Landry) avec une voie d’évitement abordable à 60, la vitesse en ligne étant portée à :
• 100 km/h de Saint-Pierre-d’Albigny au Km 16, 7 ;
• 120 km/h du Km 16,7 à Albertville ;
• 140 km/h d’Albertville au Km 34,7 ;
• 110 km/h du Km 34,7 à Moûtiers- Salins ;
• 80 km/h de Moûtiers-Salins à Bourg-Saint-Maurice.
Les trois gares principales d’Albertville, Moûtiers-Salins et Bourg- Saint-Maurice dont les BV ont été agrandis avec une gare routière accolée sont munies de voies longues de 400 m à raison de trois à Albertville, cinq à Moûtiers et autant à Bourg-Saint-Maurice (en impasse), plus un plateau de garage.