Le renouvellement massif du matériel Intercités est engagé afin d’en améliorer l’offre et la qualité de service. Les futures automotrices CAF « Oxygène » pourraient entrer en service à l’été 2024 pour Paris – Toulouse et à l’été 2025 pour Paris – Clermont-Ferrand.
La nouvelle automotrice Intercités a été dévoilée, enfin presque… car il ne s’agissait que d’une maquette à l’échelle 1 présentée à Brive du 5 au 7 décembre et à Clermont-Ferrand du 15 au 17 décembre derniers.
Petit retour en arrière. L’État, autorité organisatrice pour les Intercités ou Trains d’équilibre du territoire, a entièrement refondé cette offre depuis une dizaine d’années : suppression de certaines lignes, transfert aux régions de certaines relations, remodelage de certaines dessertes notamment en trains de nuit. Pour les trains de jour, l’offre s’est donc stabilisée aux relations suivantes : Paris – Clermont- Ferrand, Paris – Limoges – Toulouse, Nantes – Bordeaux, Nantes – Lyon, Toulouse – Hendaye, Bordeaux – Marseille et l’Aubrac. Une nouvelle convention a été signée en mars 2022 pour la période 2022 à 2031 avec l’opérateur historique SNCF. Avec un objectif clair et ambitieux, augmenter la fréquentation de 20 % : pour moitié grâce à l’offre renouvelée et pour moitié par la qualité du service.
Et la qualité de service passe d’abord par un renouvellement massif du matériel roulant constitué pour l’essentiel de rames tractées de voitures Corail qui ont en moyenne 40 ans de durée de vie. Malgré plusieurs rénovations plutôt réussies à l’exemple de Téoz, il est temps de passer à un matériel plus moderne. Les deux transversales de Nantes et celle de Toulouse – Hendaye roulent désormais en rames Coradia Liner construites par Alstom.
Pour les trois autres lignes dont les deux grandes radiales, le matériel existant (gamme Régiolis ou Regio 2N) ne répondait pas à tous les critères retenus ni aux fonctionnalités choisies.