Depuis plusieurs années, le volume des locomotives, éléments automoteurs et voitures voyageurs retirés du service a assez considérablement augmenté. Cela a conduit la direction du Matériel à choisir de vastes installations pour leur stockage avant dépeçage. L’agonie des triages suite à la disparition du lotissement a permis de réutiliser ceux de Sotteville, Villeneuve- Saint-Georges et Toulouse-Saint- Jory pour cette fonction.
Ces dernières années, il est apparu judicieux d’augmenter notamment les possibilités de garage en répartissant selon des sites désignés, les mêmes catégories de véhicules moteurs et remorqués. Parallèlement, les garages de Villeneuve et Saint-Jory ont été supprimés. En sus des centres qualifiés de démolition de Baroncourt et Culoz, se chargeant du désamiantage avant découpe, trois autres centres ont été créés pour assurer cette tâche préliminaire, au dépôt de Chalindrey (fermé en avril 2016 suite à incendie dans la rotonde) et aux ex-ateliers du Mans et de Sotteville- Quatre-Mares.
Actuellement, les lieux de stockage préalables (3 138 véhicules en avril dernier), véritables cimetières à ciel ouvert, figurent dans trois régions : l’Est, l’Ouest et le Sud-Ouest, à savoir :
• Épernay pour les voitures UIC, Corail ;
• Châlons-en-Champagne pour les éléments Z 2 9600 ;
• Saint-Dizier (Clos-Saint-Jean) pour les EAD, Z 7300, 7500 ;
• Langres-Jorquenay pour les voitures Corail, ambulances et wagons-lits, avant envoi à Épernay ;
• Conflans-Jarny pour des voitures de cantonnement, RIO, RRR et les EAD ;
• Vesoul pour les Z 5300, 6100, 6400, RIO, RIB, RRR ;
• Sotteville pour les locomotives électriques et diesels ; • Mézidon et Le Mans pour les voitures Corail ;
• Juvisy pour les voitures Corail, UIC, USI ;
• Vierzon, pour les voitures VB 2N et VO 2N ;
• Gièvres pour les RIO, RIB, RRR. Pour ce qui est des TGV (rames Sud-Est, Atlantique et Réseau), leur stockage a lieu à l’abri des regards des voyageurs de passage, dans l’enceinte d’un parc militaire à Ambronay, près d’Ambérieu.