Profitant de la livraison totale à la SNO (Sotteville) des 10 éléments Régiolis B 85900 commandés par l’ex-région Haute- Normandie, l’activité TER a ainsi prononcé le 1er décembre 2016 l’amortissement des tout derniers EAD doubles X 4752, 4753, 4754 et des EAD triples X 4901/4902, 4903/4904, 4907/4908, 4911/4912, 4915/4916, 4925/4926. La soussérie des X 4750 est donc désormais totalement liquidée. Forte à l’origine de 47 exemplaires (4750- 4796) construite de 1977 à 1981, aptes à 140 km/h, d’une puissance de 412 kW, elle avait été répartie entre les dépôts Est de Metz, Nord de Longueau, Ouest de Sotteville. Assurant de petits express et surtout du trafic omnibus, ce parc a sillonné activement les lignes de Lorraine, Alsace, Champagne- Ardenne, Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Haute et Basse-Normandie avec des pointes à Tours et Rennes. En 1996-1997, le parc a été renforcé par sept autres appareils X 4797-4803 résultant de la transformation des RAP X 94750 abandonnés par La Poste et qui échouent à Metz.
Ayant pour la plupart subi une modernisation, à partir de 2000 quelques unités ont été allouées au centre de Nevers et utilisées en Bourgogne et Auvergne. Amorcée en 2008, leur élimination du trafic TER, permise par la réception des séries d’AGC puis de Régiolis, plus modernes et surtout plus confortables, a suivi celle des premières catégories d’EAD savoir (X 4300, 4500, 4630) de puissance moindre et limitées à 120 km/h. En dernier ressort, exclus des roulements réguliers, les X 4750 assuraient de temps à autre la réserve sur des mouvements Rouen – Caen. Quant aux X 4900, dont il demeure au parc pour peu de temps encore les éléments X 4919/4920, 4923/4924, c’était la version la plus réussie de la grande famille des Caravelles. Ayant bénéficié tardivement d’une rénovation, ils étaient cantonnés ces dernières années à la desserte exclusive de l’axe Rouen – Dieppe. Plusieurs d’entre eux affichent des parcours supérieurs à 4 millions de km, de loin les plus élevés de la gamme des EAD.