Le Portugal devrait investir sur les six prochaines années 2,7 milliards d’euros pour moderniser 1 200 km de lignes, en particulier pour le trafic fret, l’Union européenne contribuant à hauteur de 95 %. Tout d’abord, une nouvelle ligne vers l’Espagne de 92 km devrait être construite pour un montant de 626 millions d’euros entre Evora et Cail. La ligne de la Beira Alta Pampilhosa – Vilar Formoso – Espagne devrait être modernisée pour permettre la circulation de trains de fret de 750 m au lieu de 500 m actuellement, et ce pour un coût de 691 millions d’euros. La ligne du Nord Lisbonne – Porto devrait, d’ici 2020, être modernisée entre Braço de Prata et Alverca, Alfarelos et Pampilhosa, et Ovar et Gaia, pour un montant de 315 millions d’euros. La ligne Nine – Valença – (Vigo) (93 km) devrait être électrifiée en 25 kV 50 Hz et adaptée pour la circulation de trains de fret de 750 m, et ce pour un montant de 83 millions d’euros.
Le Sud du pays n’est pas oublié, avec 32 millions d’investissements pour améliorer l’accès aux ports de Setubal et Sines et pour électrifier d’ici 2019 la totalité de la ligne de l’Algarve, à savoir les tronçons Lagos – Tunes (44 km) et Faro – Vila Real de Santo Antonio (57 km), le tronçon Tunes – Faro étant déjà électrifié. De plus, la construction d’une ligne pour desservir l’aéroport de Faro est prévue pour 2021. Le réseau portugais, géré par Refer-EPE, comporte 2 646 km de lignes à voie large de 1 668 mm dont 1 411 km électrifiés en 25 kV 50 Hz, 25 km électrifiés en 1 500 V (ligne de Cascais), 327 km de lignes à voie large non utilisées et 641 km de lignes à écartement de 1 000 mm. La vitesse maximale est de 220 km/h sur les axes Lisbonne – Porto et Lisbonne – Faro par les automotrices électriques Alfa Pendular 4000, les rames tractées par des locomotives électriques 5600 étant limitées à 200 km/h. Sur les 108 km de voie métrique encore exploités, la vitesse maximale est de 50 km/h.