L’histoire de Hongkong s’est écrite séparément de celle du reste de la Chine, après avoir été cédée à l’Empire Britannique en 1842 à la suite de la première guerre de l’opium. Autres temps, autres moeurs: devant le refus de la Chine d’autoriser la consommation et la vente d’opium, les soldats de sa majesté en imposeront le commerce par les armes au nom du libéralisme économique, et y gagneront une toute nouvelle colonie. La seconde guerre de l’opium a permis le rattachement de Kowloon. Les Nouveaux Territoires, eux, ont été loués pour une durée de 99ans. En 1999, la ville a perdu son indépendance et a été rétrocédée à la République populaire de Chine. Pragmatique, le gouvernement chinois a maintenu une certaine forme d’autonomie et Hongkong a obtenu le statut de « Région administrative spéciale ». Une politique qui tient dans cette devise: « un pays, deux systèmes ». Le gouvernement de Hongkong a sa propre monnaie, sa propre justice et son propre système politique. La Chine a ainsi réussi à préserver l’attrait de Hongkong pour le milieu des affaires et les investisseurs. Hongkong reste une place financière de premier ordre en Asie et dans le monde.
Le territoire est également devenu le principal « hub » vers la Chine continentale. Depuis la rétrocession, les tensions entre défenseurs de l’autonomie et partisans d’une plus grande intégration à la Chine continentale sont vives. La question de la langue fait notamment débat, avec l’usage de plus en plus fréquent du mandarin au détriment du cantonais, langue officielle de Hongkong à côté de l’Anglais.
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ValiderPar : Samuel Delziani