Le désarroi de celui qui découvre pour la première fois le plan du métro de Tokyo – ou plutôt des métros –, dans l’optique d’aller d’un point A à un point B, n’a rien de feint. Vous pouvez l’observer, l’œil défait, se concentrer sur le plan – une masse de spaghettis informe – plisser les yeux, puis chercher de l’aide, un brin paniqué. Premier souci : la multiplicité des réseaux. Il en existe deux principaux qui fonctionnent avec une billetterie différente : Toei et Tokyo Métro. Les usagers tokyoïtes peuvent également compter sur une ligne circulaire (Yamanote) et des lignes transversales gérées par JR East, qui ne font pas partie du réseau de métro, mais qui permettent de nombreuses correspondances fort pratiques. Si vous comptez vous déplacer beaucoup dans la ville, un certain nombre de pass permettent d’éviter les problèmes de billets. Dans les grandes stations, vous pouvez trouver des guichets à l’intention des touristes étrangers, où l’on dispense des informations en anglais. Partout, les distributeurs automatiques proposent une traduction dans la langue de Shakespeare et les noms des plans sont, la plupart du temps, en caractères japonais et en caractères romains. À noter que si vous vous trompez de montant, vous avez la possibilité de payer l’appoint à la sortie du métro. Bref, passé la première panique, le visiteur étranger s’en sort très bien dans le métro de Tokyo, d’autant plus que le réseau est très dense, il dessert la grande majorité des lieux remarquables, et que l’usage du taxi est rédhibitoire tant le coût en est élevé : il faut par exemple compter entre 150 et 200 euros pour rejoindre l’aéroport international de Narita à partir du centre ! Si vous vous en sortez dans la station de Shinjuku, qui est la gare la plus fréquentée du monde, alors vous êtes parés pour parcourir l’ensemble du réseau !
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ValiderPar : Samuel Delziani