Il a fallu l’intervention de José Blanco, ministre du Développement en exercice, pour amener l’opérateur Renfe et Adif à un compromis : aucun des deux groupes publics ne voulait céder et chacun revendiquait le leadership pour mener le projet ferroviaire remporté en Arabie saoudite. La LGV La Mecque – Médine représente un contrat total de 6,7 milliards d’euros, et, pour la construire et la gérer durant douze ans, un consortium, Al Shoula, est en cours de constitution : 88 % du capital est entre des mains ibériques, dont des sociétés privées comme Talgo, Dimetronic, Cobra ou Indra, mais la moitié du capital revient à des entités publiques (27,5 % pour Renfe et 21,3 % pour Adif, l’entreprise d’ingénierie Ineco ayant 1,5 %). Finalement, c’est Manuel Benegas, issu de cette dernière, qui présidera jusqu’en 2012 au moins la partie espagnole. Enfin, Adif et Renfe vont créer une entreprise commune où chacun détiendra 50 % du capital, afin d’avoir sur le terrain une représentation et une direction uniques des opérateurs publics espagnols.
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ValiderPar : La Vie du Rail